Patokh Chodiev est un homme d’affaires et philanthrope d’origine ouzbèke. Né le 15 avril 1953 à Jizzakh, en Ouzbékistan, il est surtout connu en tant que cofondateur du groupe international Eurasian Resources Group (ERG). Ce groupe est spécialisé dans les domaines de l’exploitation minière, de la métallurgie, de l’énergie et des infrastructures. Patokh Chodiev a acquis une solide réputation internationale grâce à ses réalisations dans le monde des affaires et à son engagement philanthropique.
Éducation et formation
Patokh Chodiev a étudié le droit international et le japonais au Moscow State Institute of International Relations (MGIMO), où il a obtenu un doctorat en sciences politiques. Son séjour au Japon lui a permis de maîtriser la langue japonaise et de développer une compréhension approfondie de la culture et des affaires japonaises.
La carrière professionnelle de Patokh Chodiev
Après avoir terminé ses études, Patokh Chodiev a commencé sa carrière au Japon comme représentant commercial de l’Union soviétique. Son expérience dans le domaine des affaires internationales et sa maîtrise des langues lui ont permis de gravir rapidement les échelons à la fin de la guerre froide.
Au début des années 1990, Patokh Chodiev et ses partenaires Alexander Machkevitch et Alijan Ibragimov fondent le groupe Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC). Le groupe devient rapidement un acteur majeur dans les secteurs de l’exploitation minière, de la métallurgie et de l’énergie. ERG, société fondée en 2013 et ayant succédé à ENRC, est aujourd’hui présente dans plusieurs pays et emploie des milliers de personnes à travers le monde.
L’International Chodiev Foundation
En plus de ses activités dans le monde des affaires, Patokh Chodiev est également reconnu pour son engagement philanthropique. Il a créé la Fondation “International Chodiev Foundation” (ICF), qui soutient des initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la culture, principalement en Asie centrale.
Passionné par la culture japonaise, Patokh Chodiev est devenu un mécène incontournable de la scène muséale orientale. En 2013, l’homme d’affaires sauve le musée d’art Kubota Itchiku à Fujikawaguchiko. Ce lieu conserve une collection unique en son genre de kimonos, chefs d’œuvre du maître Itchiku Kubota qui a dédié sa vie à la renaissance de l’art de la teinture de la soie au cours du XXe siècle. Cette série fait le tour du monde et voyage du Musée Guimet au Momu d’Anvers en passant par le musée national de Tokyo ou le musée du textile du Canada. Consécration pour le philanthrope œuvrant pour le rapprochement entre le monde occidental et oriental, le célèbre journal le Guardian classe en 2019 le musée parmi les 10 galeries d’art à visiter absolument lors d’un séjour au pays du soleil levant.
Mis à jour le 28 juin par Julien Morin