Les levées de garde à vue des 79 ans ont été levées, selon le parquet de Créteil. Les agriculteurs avaient été placés en garde à vue après s’être introduits dans des entrepôts du marché de gros de Rungis, dans le Val-de-Marne. Ils étaient accusés de dégradation du bien d’autrui en réunion et de participation à un groupement formé en vue de la préparation de dégradations de bien. Les investigations vont se poursuivre avec l’exploitation des vidéos.
Un millier de tracteurs se sont réunis à Bruxelles, malgré les concessions de Bruxelles. La colère des agriculteurs dans l’UE ne retombe pas. Bien que la colère du monde agricole ne soit pas officiellement à l’ordre du jour des discussions, les agriculteurs se rassemblent près des lieux du sommet, notamment devant le Parlement européen, selon les organisateurs.
Emmanuel Macron doit rencontrer Ursula Von der Leyen. Le président français doit discuter avec la présidente de la Commission européenne de la situation des agriculteurs en Europe et en France, tant à court terme qu’à long terme, selon l’Elysée.
Les revendications des agriculteurs sont similaires dans toute l’Europe. Parmi elles, on retrouve une politique européenne jugée trop complexe, des revenus trop bas, la concurrence étrangère, l’accumulation de normes et la flambée des prix du carburant. La politique agricole commune (PAC) des Vingt-Sept est considérée par certains comme déconnectée des réalités.
La France s’oppose à l’accord avec le Mercosur. Le ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, a déclaré que ce traité avec d’importants pays agricoles n’est pas favorable aux éleveurs français et ne peut pas être signé en l’état. Il se dit prêt à un bras de fer avec la Commission européenne sur ce sujet.
