Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé lors de son déplacement à Mayotte le 11 février, une mesure forte visant à mettre fin au droit du sol dans ce territoire de l’océan Indien. Selon lui, il ne sera plus possible d’obtenir la nationalité française à Mayotte si l’on n’est pas enfant de parents français. Cette décision fait partie d’une révision constitutionnelle destinée à lutter contre l’immigration illégale dans cette région.
En plus de cette mesure, le ministre a également annoncé la fin des visas territorialisés à Mayotte. Cette mesure vise à renforcer la lutte contre l’immigration illégale dans l’île. Gérald Darmanin a souligné qu’il était nécessaire de prendre des mesures fortes pour protéger Mayotte de l’immigration irrégulière.
Par ailleurs, le ministre a également évoqué la mise en place d’un “projet de loi d’urgence pour Mayotte” qui sera présenté avant l’été en Conseil des ministres. Ce projet de loi vise à répondre aux problèmes spécifiques de Mayotte et à apporter des solutions concrètes pour faire face à la crise sociale et à la délinquance dans l’île.
Enfin, Gérald Darmanin a annoncé la préparation d’une nouvelle opération appelée “Wuambushu 2” contre la délinquance et l’immigration illégale à Mayotte. Cette opération a déjà donné des résultats significatifs dans la lutte contre l’immigration irrégulière et la délinquance, avec l’arrestation et la condamnation de 60 chefs de bandes.
En conclusion, le ministre de l’Intérieur a affirmé la volonté de mettre en place un “rideau de fer” dans l’eau pour empêcher le passage des kwassa kwassa et des bateaux utilisés pour l’immigration irrégulière depuis l’Afrique des grands lacs. Il a également promis davantage de moyens d’interception, notamment de nouveaux radars.
Ces mesures témoignent de la détermination du gouvernement français à lutter contre l’immigration illégale à Mayotte et à protéger ce territoire de l’océan Indien.
