L’ascension fulgurante du Rassemblement national suscite une nouvelle expression dans les milieux économiques : « melonisation ». Les patrons se demandent si Marine Le Pen, comme Giorgia Meloni en Italie, pourrait amender un programme initialement jugé néfaste, si jamais elle accédait au pouvoir.
Des signaux partiellement italiens
Les premiers signaux envoyés par le parti d’extrême droite montrent que son inspiration italienne est partielle. Une partie du programme économique très coûteux est reportée à 2026. Cependant, la formation est bien décidée à imposer deux mesures majeures :
- La baisse de la TVA sur les produits énergétiques
- L’exonération de cotisations sur des hausses de salaires
Impact potentiel sur les comptes publics
Ces deux mesures, si le RN arrivait au pouvoir après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, devraient peser lourdement sur les comptes publics. La question reste de savoir si la “melonisation” à la française pourrait voir le jour et dans quelles conditions.