Publié le 13 juin à 13:11 | Mis à jour le 13 juin à 16:54
Selon les données publiées ce jeudi par la Banque de France, environ 60.210 entreprises françaises ont été placées en procédure de défaillance sur une année, jusqu’à la fin du mois de mai. Ces chiffres révèlent une accélération préoccupante des faillites au sein des ETI et des grosses PME.
Les chiffres alarmants des défauts
Les défauts, hors microentreprises, atteignent un nombre record estimé à 5.160. Il s’agit d’un niveau inégalé, soulignant les difficultés financières croissantes rencontrées par ces entreprises de taille intermédiaire et les grandes PME.
Analyse des causes
Divers facteurs peuvent expliquer cette situation alarmante. Les impacts économiques persistants de la pandémie de COVID-19, les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les hausses des coûts de matières premières sont autant de défis majeurs pour ces entreprises. Les difficultés de trésorerie et l’accès limité aux financements sont également des éléments contributifs à cette montée des défaillances.
Conséquences pour l’économie
Cette vague de faillites a des répercussions significatives sur l’économie française. Les pertes d’emplois, la diminution de la production industrielle et la baisse de la confiance des investisseurs sont des effets directs de cette situation. Les secteurs les plus touchés sont ceux qui nécessitent des investissements lourds et des marges de profit faibles.
Perspectives d’avenir
Pour endiguer cette tendance, il est essentiel de mettre en place des mesures de soutien adaptées. Les politiques publiques devront se concentrer sur l’amélioration de l’accès aux financements, la réduction des charges fiscales et sociales, ainsi que l’encouragement à l’innovation et à la diversification des activités des entreprises concernées.
En conclusion, la situation des ETI et des grosses PME en France est préoccupante, et une action coordonnée est nécessaire pour éviter une détérioration plus grave de l’économie nationale.