Les prochains PC seront bientôt tous équipés d’une puce dédiée à l’intelligence artificielle (IA), ce qui permettra de soulager le processeur principal et de réduire les ralentissements. Cette puce, appelée NPU (unité de traitement neuronal), accélère les tâches liées à l’IA. Actuellement, ces tâches sont souvent effectuées à distance, sur des supercalculateurs connectés à internet, mais l’intégration de puces dédiées aux PC permettra de les exécuter en local.
Apple a été le précurseur en intégrant une puce dédiée à l’IA dans ses Mac à processeurs M1, M2 et M3, suivi par Intel et AMD. Les premiers PC équipés de ces puces sont déjà disponibles sur le marché, et à terme, toutes les machines devraient en être équipées.
Il est intéressant de noter que les téléphones portables sont déjà dotés de puces dédiées à l’IA depuis 2017, avec le lancement du Galaxy S8 de Samsung et de l’iPhone X d’Apple. Ces puces ont notamment permis le développement de fonctionnalités telles que la reconnaissance faciale, le copier-coller de texte à partir d’une image ou l’ajout de sous-titres en temps réel sur une vidéo. Ces tâches peuvent être exécutées en local sur les téléphones, alors qu’elles nécessitent souvent des services internet sur les PC.
Dans un premier temps, les PC équipés de puces dédiées à l’IA seront plus coûteux, car ils seront principalement proposés sur des modèles haut de gamme. Cependant, à l’instar des téléphones, ces puces devraient progressivement être intégrées à toutes les machines, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle génération d’applications boostées par l’IA.
