Maud Bregeon a abordé de l’augmentation d’une taxe sur l’énergie ce matin, tout en affirmant que la plupart des consommateurs constateront tout de même une réduction de leurs factures.
Parmi les sujets sensibles liés au budget du nouveau gouvernement, qui sera exposé jeudi devant les élus, figure la revalorisation des taxes sur l’électricité. À ce propos, la porte-parole du gouvernement a tenu à rassurer ce matin sur BFMTV/RMC, en annonçant que “80 % des Français verront leur facture d’électricité diminuer en janvier prochain”.
“Étant donné que les prix du marché de l’électricité ont considérablement chuté, en raison de la fin de la crise énergétique, les factures de ceux qui sont au tarif réglementé – représentant 80 % des citoyens – vont se réduire de près de 10 % en janvier”, a déclaré Maud Bregeon.
La hausse d’une taxe dans le nouveau budget
Elle a précisé que la hausse de la TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité) était à l’ordre du jour dans le nouveau budget. Étant largement diminuée durant les crises précédentes, “elle est normalement d’environ 32 euros le MWH”, précise la porte-parole, ajoutant qu’elle avait déjà été relevée début l’année dernière, s’élevant à environ 22 euros.
Le nouveau gouvernement souhaite “faire évoluer la situation, pour retrouver le niveau initial. Sera-t-elle un peu plus élevée ou un peu plus basse ? Nous en discuterons,” a-t-elle indiqué, tout en mentionnant que la France se situe dans une conjoncture financière difficile. “Si nous transformons systématiquement des dépenses exceptionnelles en dépenses régulières, nous augmentons graduellement et de manière significative le déficit de la France,” a-t-elle déclaré.
Les 20 % de consommateurs restants, ne bénéficiant pas du tarif réglementé, “ont déjà observé une baisse de leur facture d’électricité car ils sont au prix du marché, qui a également significativement baissé ces derniers mois”, a ajouté la porte-parole. Elle a assuré que “l’objectif est bien de préserver le pouvoir d’achat des citoyens français”, promettant que le gouvernement veillera tout particulièrement à ce que les classes moyennes ne paient pas plus que ce qu’elles devraient.