Il y a deux ans, dans le cadre de sa campagne présidentielle, Marine Le Pen avait présenté des tableurs Excel détaillant les coûts de ses engagements politiques. Ces documents, censés apporter une légitimité à son programme budgétaire, n’avaient pas réussi à convaincre pleinement les experts quant à sa maîtrise des enjeux financiers.
Pour les élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet, le Rassemblement national a opéré un changement de tactique. Le programme économique présenté par Jordan Bardella, bien que reprenant plusieurs des mesures onéreuses précédentes, a évité de plonger dans les détails de leur financement lors de sa conférence de presse. Cela, malgré ses affirmations selon lesquelles il vise une réduction des déficits d’ici à 2027.
Implications et Perspectives
Cette nouvelle approche peut être interprétée de plusieurs manières. D’une part, elle pourrait refléter une stratégie délibérée de rester vague sur les aspects financiers pour éviter les critiques précédentes. D’autre part, cela soulève des questions sur la faisabilité de concilier des promesses coûteuses avec l’objectif de réduction des déficits.