Gabriel Attal met la lutte contre le chômage en tête de ses priorités économiques

Parvenir au plein-emploi en 2027, d’ici la fin du second quinquennat d’Emmanuel Macron, est l’objectif du chef de l’État pour son nouveau Premier ministre et sa future équipe gouvernementale.

Cet objectif est essentiel car l’emploi est la base de la confiance en soi. Il est crucial de donner toutes les chances à ceux qui sont privés d’emploi. L’emploi est également lié au pouvoir d’achat et aux salaires. Les négociations salariales en début d’année sont souvent difficiles, que ce soit dans le secteur public ou privé.

Le plein-emploi concerne également les seniors, qui sont souvent exclus du marché du travail à partir de l’âge de 55 ans. De plus, l’emploi est lié aux cotisations sociales, qui contribuent au financement de l’État. En versant des cotisations, chaque employé participe à la solidarité nationale. La France est le premier pays en Europe en termes de redistribution sociale.

Le plein-emploi correspond au niveau d’emplois où la demande est couverte par l’offre. Cela inclut également ce qu’on appelle le chômage frictionnel, qui représente le laps de temps qu’un demandeur d’emploi met pour retrouver un travail entre deux contrats. En résumé, le plein-emploi est le niveau de chômage incompressible dans un pays.

Pour atteindre le plein-emploi en 2027, il faudrait créer environ 200 000 postes par an. Cela est réalisable compte tenu des efforts des dernières années, malgré les différentes crises traversées. Cependant, cet objectif ne pourra être atteint sans l’accompagnement d’autres réformes, notamment dans le domaine du logement. Résoudre la crise de l’immobilier faciliterait l’accès au logement et favoriserait la mobilité des salariés lorsqu’une mutation se présente. De nombreux obstacles restent donc à surmonter pour atteindre le plein-emploi.

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Il est important de souligner que le taux de plein-emploi varie en fonction des populations, de leur formation et de leur capacité à se stabiliser dans un poste. En France, on estime que le plein-emploi serait atteint avec un taux de chômage de 5%, alors qu’il est actuellement un peu plus de 7%. En comparaison, la Suisse est considérée en plein-emploi avec un taux de chômage de 2% de la population active, et au Danemark avec environ 4% de chômage.

Il est toujours risqué de parier sur un niveau idéal de chômage, car un retournement brusque de la conjoncture économique peut avoir l’effet inverse. Néanmoins, avec la création de 200 000 postes par an, il est possible d’atteindre le plein-emploi d’ici 2027, à condition d’accompagner cette démarche de réformes complémentaires, notamment dans le secteur du logement.

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