### Rachida Dati Réfute les Accusations de Liens avec Vincent Bolloré lors de son Audition sur les Fréquences TNT
Le 21 mars 2024, la ministre de la Culture, Rachida Dati, s’est trouvée au cœur d’une session d’audition menée par la commission d’enquête parlementaire sur les fréquences TNT. Cette rencontre a été marquée par des échanges tendus, particulièrement autour de ses relations supposées avec le milliardaire Vincent Bolloré.
#### Interrogatoire Sur les Liens avec Bolloré et Accusations de Parti Pris
Durant l’audition, des questions pointues ont été posées concernant les éventuels liens entre Dati et Bolloré, notamment en relation avec son positionnement contre le wokisme, qu’elle avait précédemment décrit comme une “politique de censure”. Ces interrogations ont provoqué une vive réaction de la ministre, qui a insisté sur le fait qu’elle n’était “pas la ministre d’un clan ou d’une idéologie”. Elle a fermement rejeté les insinuations de conduire une “croisade” idéologique, en réponse aux questions d’Aurélien Saintoul, député de La France insoumise.
#### Les Spéculations autour de sa Nomination et l’Indépendance du Processus d’Attribution des Fréquences TNT
Un moment particulièrement scruté fut lorsque l’attention s’est portée sur une rencontre entre Emmanuel Macron et Vincent Bolloré en septembre, juste avant sa nomination. Rachida Dati a défendu sa position en mettant en avant son indépendance et son intégrité, niant toute discussion préalable avec Bolloré concernant les chaînes du groupe Canal+.
Elle a souligné son non-engagement dans le processus de renouvellement des autorisations pour les chaînes du groupe Canal+, prévu pour 2025, affirmant laisser ce processus se dérouler “en toute indépendance” sous la vigilance de l’Arcom, l’organe régulateur des médias. Dati a réitéré son absence de conflit d’intérêts dans cette affaire, en insistant sur son manque de préoccupation vis-à-vis des attributions TNT.
#### Conclusion
La séance d’audition a mis en lumière la tension entre le gouvernement et certains membres du parlement sur la gestion des médias et le renouvellement des fréquences TNT. Rachida Dati, au centre de cette controverse, a cherché à clarifier sa position et à réfuter les allégations de favoritisme ou d’implication inappropriée dans le processus d’attribution, soulignant son engagement envers une approche équitable et transparente dans la gestion des dossiers culturels et médiatiques de la France.