Le directeur général de Boeing a admis une “erreur” lorsqu’une porte s’est arrachée lors d’un vol de la compagnie Alaska Airlines. Cet incident a entraîné l’immobilisation au sol de nombreux avions 737 MAX 9 du constructeur américain. Dave Calhoun, le directeur général de Boeing, a déclaré lors d’une réunion dans l’usine du groupe à Renton (Etat de Washington) : “Nous allons aborder [ce dossier] en commençant par reconnaître notre erreur” et il a promis de traiter la question “en toute transparence, à chaque étape du processus”. Il s’en remet également à l’autorité américaine de régulation de l’aviation civile (FAA) pour s’assurer que tous les avions autorisés à voler soient sûrs et pour éviter que cet événement ne se reproduise. Il a souligné que tous les détails sont importants, mais n’a pas précisé la nature de l’erreur.
Deux compagnies, United et Alaska Airlines, ont découvert des problèmes sur les portes de leurs avions 737 MAX 9 lors de vérifications. United a trouvé des boulons qui nécessitaient d’être resserrés, tandis qu’Alaska Airlines a détecté des équipements mal fixés lors d’inspections préliminaires. Boeing propose de condamner certaines portes à ses clients lorsque le nombre d’issues de secours existantes est suffisant par rapport au nombre de sièges dans l’avion. Ce dispositif existe déjà sur d’autres modèles de Boeing, tels que le 737-900ER, sans avoir connu d’incident similaire depuis son lancement en 2006.
Il est important de souligner que cet article a été publié le 10/01/2024 à 08h42 et a une durée de lecture d’environ 1 minute.
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