En déplacement dans les Vosges, Gabriel Attal a annoncé l’extension du Revenu de solidarité active (RSA) sous conditions dans de nouveaux territoires. Actuellement expérimenté dans 18 départements, le dispositif sera étendu à 47 départements cette année avant sa généralisation en 2025. Les bénéficiaires du RSA devront réaliser 15 à 20 heures de formation, de stage ou d’insertion en contrepartie de leur allocation.
Selon Franceinfo, voici la liste des nouveaux territoires concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace (eurométropole de Strasbourg), les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe. Cependant, tous ces départements ne déploieront pas le dispositif dans leur intégralité, car il peut être mis en place uniquement dans un bassin au sein d’un département.
Gabriel Attal a également annoncé une accélération des contrôles des bénéficiaires de l’assurance-chômage. Actuellement, France Travail réalise 500 000 contrôles par an, mais ce nombre sera multiplié par trois d’ici la fin du quinquennat pour atteindre 1,5 million de contrôles annuels en 2027. Le Premier ministre est prêt à prendre des décisions difficiles pour inciter au travail et atteindre le plein emploi.
Lors de sa visite à l’agence France Travail d’Epinal, Gabriel Attal a échangé avec des personnes sans emploi ou bénéficiaires du RSA conditionné à des heures d’activité ou de formation. Il a défendu la réforme du RSA qui vise à mieux guider les bénéficiaires vers l’emploi. Depuis la mise en place de cette réforme dans les 18 départements participants, 21 300 bénéficiaires du RSA ont intégré des parcours d’accompagnement.
Le Premier ministre prévoit également de réunir un séminaire gouvernemental dédié à la question du travail pour préparer les grandes décisions à prendre dans ce domaine. Le gouvernement souhaite durcir les droits à l’assurance chômage et envisage une nouvelle réforme après celles de 2019 et 2023.