Richard Panquiault, président et directeur général de l’Institut des liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), a déclaré lors d’une interview sur franceinfo que les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels sur les prix en rayons se termineront ce soir. Selon lui, il y aura des baisses de prix, mais la majorité des produits verront leurs prix augmenter. Cependant, il précise qu’il s’agit d’une légère hausse sans donner plus de détails.
Les produits à base de volaille, de céréales, les huiles et parfois la nourriture pour animaux seront les principaux concernés par les baisses de prix. Cependant, cela n’entraînera pas nécessairement une baisse notable dans les rayons, car le prix payé par les consommateurs est fixé par le distributeur lui-même. Richard Panquiault ajoute que les prix des produits détergents baisseront également en mars, en raison d’une loi visant à réguler les promotions de ces produits.
Le président de l’Ilec souligne que dans l’ensemble, il faut s’attendre à des hausses de prix en raison de la vague inflationniste qui n’est pas finie. Il explique que les dérèglements climatiques sont en partie responsables de cette inflation. Par exemple, lorsqu’il y a un ouragan en Floride, la production d’oranges diminue et les prix augmentent. De même, en cas de sécheresse en Grèce et en Espagne, le prix de l’huile augmente.
Richard Panquiault précise également que de nombreux accords n’ont pas encore été conclus à quelques heures de la date butoir des négociations commerciales. Il accuse les centrales d’achat à l’étranger de ne pas reconnaître le droit français et la date butoir du 31 janvier, malgré la clarté du gouvernement, du Parlement et du juge français sur ce sujet.
En conclusion, les prix en rayons connaîtront des baisses, mais la majorité des produits verront leurs prix augmenter. Les produits à base de volaille, de céréales, les huiles et parfois la nourriture pour animaux seront les plus touchés par les baisses de prix. Cependant, la hausse des prix en raison de l’inflation et des dérèglements climatiques reste prédominante. De plus, de nombreux accords n’ont pas encore été conclus, ce qui pose problème dans les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs.