# Record historique dans la lutte contre la fraude fiscale et sociale en France
Le gouvernement français, sous la direction du Premier ministre Gabriel Attal, a annoncé des avancées significatives dans la lutte contre la fraude fiscale et sociale, marquant des records historiques dans le recouvrement des sommes dues.
## Des résultats sans précédent dans la récupération de la fraude
La France a atteint un cap remarquable dans le combat contre la fraude, avec des montants de recouvrement jamais vus auparavant. En 2023, le montant des mises en recouvrement pour fraude fiscale a grimpé à 15,2 milliards d’euros, surpassant les 14,6 milliards de l’année précédente. Cette progression est le fruit d’une politique résolue : “C’est plus que jamais dans notre histoire que nous avons traqué la fraude,” a déclaré Gabriel Attal lors d’une conférence de presse au ministère de l’Economie. Cette intensification de la lutte s’est traduite par une augmentation de 25% des contrôles fiscaux et de 30% du nombre de perquisitions fiscales.
En parallèle, une étape majeure a été franchie dans la lutte contre la fraude aux prestations sociales. Pour la première fois, la détection de la fraude sociale a dépassé les 2 milliards d’euros en une année, avec plus d’un milliard d’euros récupérés tant dans la fraude aux prestations qu’aux cotisations.
## Renforcement des moyens et alourdissement des sanctions
Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là et envisage de renforcer les mesures pour augmenter encore les recouvrements. Gabriel Attal a annoncé l’intention de recruter davantage d’agents spécialisés dans la lutte contre la fraude fiscale et sociale. À l’horizon 2027, 281 agents ont déjà été recrutés, et 350 autres le seront en 2024. Concernant la fraude sociale, le but est de recruter mille agents supplémentaires.
Par ailleurs, le chef du gouvernement mise sur un alourdissement des sanctions pour dissuader les fraudeurs. Des mesures, intégrées au budget de 2024, prévoient des peines accrues pour ceux qui incitent à la fraude ou proposent des schémas frauduleux en ligne, pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 500 000 euros d’amende.
Un autre projet d’envergure a été mis en avant par Gabriel Attal : la fusion entre la carte Vitale et la carte d’identité. Cette initiative vise à renforcer les moyens de vérification et d’identification pour lutter plus efficacement contre la fraude sociale.
## Conclusion
Ces efforts démontrent l’engagement du gouvernement français à combattre la fraude fiscale et sociale. En renforçant les contrôles et en alourdissant les sanctions, le but est de dissuader activement les actes frauduleux, tout en protégeant les finances publiques et en évitant des augmentations d’impôts pour les citoyens français. Ces mesures marquent une étape importante dans la quête d’une plus grande justice fiscale et sociale en France.