Cabaïa, l’entreprise française de sacs à dos, atteindra le statut de premier vendeur de sacs à dos en France d’ici 2024, avec un chiffre d’affaires dépassant les 100 millions d’euros. Fondée en 2015 par Bastien Valensi, l’école de ce dernier est l’HEC, qu’il surnomme la “Haute école des copains”. Bien qu’il n’ait qu’un Bac +2, Valensi nourrit une passion pour l’entrepreneuriat depuis ses 18 ans.
L’idée de créer Cabaïa lui est venue en 2015, lorsqu’il a perdu son bonnet dans le métro. En cherchant un remplaçant, il s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de modèles sympas sur le marché. C’est ainsi qu’il a lancé l’idée d’un “bar à bonnets”, proposant des bonnets à pompons interchangeables vendus dans un shaker.
Si le succès a été immédiat, c’est la production de sacs à dos à partir de 2019 qui a véritablement propulsé Cabaïa. Les clientes recherchaient des sacs à dos à la fois pratiques et esthétiques, et avaient du mal à en trouver. C’est ainsi que la marque a su se démarquer. Cette année, Cabaïa vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros et prévoit d’ouvrir une dizaine de magasins supplémentaires en France et en Europe, portant le total à plus de 40. Elle deviendra également le premier vendeur de sacs à dos en France, devant la célèbre enseigne Eastpak.
Cabaïa met en avant son engagement écologique, en proposant notamment des produits vegan. Cependant, la production des sacs à dos se fait en Asie, après une simulation en Europe, au Portugal. Selon Valensi, l’Europe n’est pas équipée pour une production industrielle à grande échelle, ce qui explique ce choix. Si la production était rapatriée en France, les sacs coûteraient trois fois leur prix actuel, soit 250 euros l’unité.
En conclusion, Cabaïa est une entreprise française en pleine expansion qui est sur le point de devenir le premier vendeur de sacs à dos en France. Sa success story est marquée par une idée innovante, une production de qualité et un engagement écologique.
